La digitalisation des activités et l’évolution des technologies liées à la transition numérique impactent fortement les emplois, les métiers et les besoins en compétences de pans entiers de notre économie. Ainsi les impacts potentiels du développement des technologies des chaînes de blocs (blockchains)** couvrent un large spectre de secteurs, allant des services financiers et bancaires à l’énergie, en passant par l’assurance, la santé, l’industrie automobile. Selon une étude du réseau professionnel Linkedin sur l’état du marché de l’emploi en 2020, la blockchain arrivait déjà en tête parmi les compétences les plus recherchées. Ce n’est que le début de la bataille des compétences qui s’ouvre.
Dès lors, comment favoriser l’émergence d’un vivier de talents dans notre pays pour y faciliter le plein développement des activités liées aux blockchains ? Comment accompagner la transition, voire la reconversion des professionnels dont les activités et les métiers vont être transformés par les blockchains ? Autant de questions critiques et pourtant aujourd’hui dans un “angle mort” de nos politiques publiques, sur lesquelles nous débattrons de propositions concrètes.
** des technologies de stockage et de transmission d’informations, permettant la constitution de registres répliqués et distribués (distributed ledgers), sans organe central de contrôle, sécurisées grâce à la cryptographie, et structurées par des blocs liés les uns aux autres, à intervalles de temps réguliers.