Axe 5: Investissement social et compétences d’avenir

États généraux de la transition inclusive

Axe 5: Investissement social et compétences d’avenir

L’importance déterminante des 1.000 premiers jours des enfants pour leur parcours de vie fait consensus. C’est là, en particulier, que se joue l’essentiel des inégalités de destin. Or malgré l’enjeu stratégique du sujet, la France reste très éloignée des pays les plus performants en matière d’accueil préscolaire des tout-petits.
 
L’investissement public pour l’accompagnement des très jeunes enfants par des professionnels hautement qualifiés a un impact considérable et démontré, supérieur à tout autre type de dépense publique. Il s’agit du levier le plus efficace pour réduire les inégalités sociales et promouvoir l’égalité des chances. 
 
La montée en qualification et en compétence des professionnels de la petite enfance est d’autant plus critique que de nouvelles exigences apparaissent : accueil de tous les enfants, y compris en situation de handicap, soutien à la parentalité, développement langagier, cognitif et émotionnel des enfants.
 
Des réformes ont déjà été engagées ces dernières années. Mais l’ampleur des enjeux de long terme pour notre pays appelle un autre niveau d’ambition : l’heure est venue d’élaborer une vision d’avenir ambitieuse pour les professionnels de la petite enfance, de définir une feuille de route et de mobiliser l’ensemble des partenaires pour réussir sa mise en œuvre. 

Par ailleurs, les enjeux éducatifs de la transition numérique sont eux aussi essentiels pour bâtir les compétences d’avenir. 

Éduquer avec l’IA autant qu’à l’IA, c’est l’occasion de rendre les élèves/étudiants plus actifs dans leurs apprentissages, c’est plus largement bâtir une société plus apprenante et inclusive et préparer dès maintenant les compétences d’avenir dans un monde où l’intelligence artificielle bouleversera notre quotidien comme les contours de bien des métiers du futur.

Qu’il s’agisse de la préparation des compétences générales et techniques liées au développement de l’IA ou plus largement de celles attendues des élèves au XXIe siècle : pensée critique, créativité, résolution de problèmes, collaboration, littératie numérique, ainsi que les habiletés sociales, culturelles, citoyennes.

Avec l’IA, les enseignants, déchargés des tâches répétitives, ont un rôle clé à jouer de conseiller, de guide et d’accompagnateur, pour mettre en œuvre un apprentissage adapté et personnalisable selon les besoins de chaque élève, dès lors qu’ils sont dûment informés des dérives possibles de son usage en éducation.

 

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Par le Cnam et #Leplusimportant