Si les transitions numérique et écologique sont potentiellement destructrices d’emplois (effets de l’automatisation et du déclin des activités basées sur les énergies fossiles ou très émettrices de CO2), elles sont en revanche porteuses d’une dynamique d’emploi positive pour nos territoires, que ce soit dans l’économie verte, circulaire, de la fonctionnalité, des fablabs, des micro-usines ou encore de l’industrie 4.0.
Mettre cette double transition au service du développement de l’emploi local, tout en limitant les risques de décrochage de groupes sociaux ou de territoires rendus vulnérables par ces mutations économiques, qu’ils soient ruraux, en reconversion industrielle ou QPV, est possible pour peu qu’existent au niveau local les compétences recherchées par les entreprises.
Assurer conjointement la cohésion sociale des territoires et la transformation écologique et numérique de leur tissu économique, passe par un investissement massif dans les compétences, essentiel pour le rebond industriel des territoires et le maintien de l’employabilité de chacun sur les bassins de vie.
La mobilisation et la coordination de tous les acteurs locaux, publics et privés, sont nécessaires afin de promouvoir des territoires inclusifs, i.e « encapacitants » pour :
C’est tout l’enjeu des États généraux, dont l’ambition est de faciliter l’émergence de solutions concrètes à l’adaptation, dans chaque territoire, de notre économie et de notre population active ou éloignée de l’emploi aux besoins nouveaux de la transition écologique et numérique.
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